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Les Rochers coco

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Ah ces petits rochers coco! Ils font partie de ces recettes super satisfaisantes à faire parce qu’elles ne nécessitent que très peu d’ingrédients, se réalisent en un clin d’oeil et permettent d’utiliser les blancs d’oeufs dont on ne sait pas toujours quoi faire. Parce que oui, pour moi, les blanc d’oeufs dont on ne sait pas quoi faire c’est un vrai problème.

Je m’explique. C’est vrai que j’aime faire des brioches mais je déteste quand je dois n’utiliser qu’une partie d’un oeuf dans une recette, parce que ça veut dire que l’autre à de grandes chances d’être gaspillée pour ne pas dire d’être jetée. Enfin quoi, c’est quand même frustrant non de devoir casser un oeuf pour en utiliser seulement le jaune quand on veut dorer une brioche ou quand on sait qu’il va falloir 2 jaunes pour faire des cannelés et que les blancs vont se retrouver orphelins. On me dira que l’on peut utiliser un oeuf entier pour dorer ses viennoiseries, je le fais d’ailleurs quelques fois même si je préfère utiliser seulement le jaune avec un peu de lait mais quelques fois on n’a pas le choix, on ne peut pas tricher et les blancs se retrouvent abandonnés.

Bien sûr, il y a toujours les meringues, le blanc d’oeuf est le premier des 2 seuls ingrédients de la recette, c’est facile, on aime ça. Mais bon, ça demande du temps et on n’a pas toujours envie de manger 32 mini meringues simplement pour passer un blanc d’oeuf. Du coup, je me suis fait une petite liste de recettes complémentaires, des recettes pour lesquelles on n’a seulement besoin du jaune ou du blanc de l’oeuf.

Pour les jaunes d’oeufs, même si il parait que l’on peut les garder plusieurs jours au frais recouverts d’eau froide (j’avoue que je n’ai jamais testé) c’est simple, je m’arrange toujours pour préparer tout de suite une recette de biscuits, comme celle des sablés chocolat-olives noires par exemple, quitte à congeler la pâte pour la cuire plus tard ou bien j’ajoute simplement le jaune à une omelette.
Mais je dois dire que ce sont plus souvent les blancs d’oeuf qui restent de côté.
Heureusement, avec les blancs c’est plus facile de prendre son temps. Quand une recette ne nécessite que le jaune des oeufs et que je ne vais pas utiliser les blancs tout de suite, je les mets simplement le plus rapidement possible dans un petit bocal bien propre au réfrigérateur. Les blancs d’oeuf peuvent être conservés jusqu’à un mois comme ça au réfrigérateur, mais attention, ils doivent absolument être cuits par la suite, donc pas de mousse au chocolat avec ces blancs là. On peut aussi congeler les blancs d’oeufs, mais personnellement, je n’ai jamais essayé, ils disparaissent toujours assez rapidement de mon frigo. Un dernier petit truc utile à savoir quand on conserve plusieurs blancs d’oeuf dans un même bocal un blanc d’oeuf pèse en moyenne 30 g.

Pour en revenir à nos petit rochers coco, la prochaine fois que vous aurez des blancs d’oeufs dont vous ne saurez pas quoi faire, pensez à eux. Même si vous n’avez qu’un seul blanc d’oeuf, ça marche, il suffit simplement le reste de ingrédients par 2. Et si on veut une version encore plus gourmande un peu comme un Bounty maison, on peut toujours les tremper ou de les recouvrir complètement de chocolat fondu.

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les Rochers coco

• 2 blancs d’oeuf (environ 70 g)
• 100 g de noix de coco râpée
• 70 g de sucre
• 1 c. à café d’extrait de vanille

Préchaffer le four à 210°C.
Mélanger rapidement tous les ingrédients.
Déposer des petits tas de préparations sur une plaque recouverte de papier cuisson (ou Silpat).
cuire jusqu’à ce que les bords soient dorés.

images : n.v. quelques-choses

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Liquide Calligraphy - Ruslan Khasanov

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des Femmes inspirantes

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Hier, c’était la journée internationale de droits des femmes. Je dois dire que je suis toujours un peu partagée face aux journées spéciales comme ça. D’un côté je trouve important que l’on prenne le temps de mettre en lumière des personnes inspirantes, des femmes qui réalisent des choses, se battent pour leurs droits, leurs idées et pour faire que le monde soit plus égalitaire, pour que l’on n’oublie pas que malheureusement liberté et égalité ne sont pas les mêmes pour tous. Mais d’un autre côté, je trouve dommage que l’on doive encore définir une journée dans l’année pour le faire. Comme si on autorisait ou qu’on excusait le fait que les 364 autres jours de l’année, on puisse de nouveau oublier et fermer les yeux sur les inégalités. C’est dans ce sens, je trouve dommage que cette journée soit encore malheureusement nécessaire. Il me semble que ce n’est pas juste une fois par an que l’on devrait respecter les différences et oeuvrer pour réduire les inégalités, pas seulement une journée par an que l’on devrait reconnaitre et mettre en avant la valeur, le talent, la force et le courage de celles et ceux qui nous entourent et pas seulement une journée par an que l’on devrait leur dire qu’on les aime et les admire. C’est quelque chose que l’on devrait faire quotidiennement même si ce n’est pas toujours facile.

J’aimerais qu’un jour il n’y ait plus une journée des femmes, mais que chaque jour soit celui de l’humain. Que l’on ne soit plus tenté de faire une différence selon le sexe, la race ou l’orientation sexuelle face au talent, au courage, à la créativité ou simplement aux droits fondamentaux. Cela ne veut pas dire gommer les différences, elles existent et sont bien réelles, cela veut dire les accepter comme une richesse. Reconnaitre l’autre ce n’est pas se soustraire quelque chose, c’est plutôt acquérir quelque chose de plus, s’enrichir.

Chaque année durant cette journée, je me demande quelles sont les femmes qui m’inspirent. Il y en a beaucoup, connues, moins connues, de différents horizons, mais je dois dire que ce sont les femmes qui m’entourent que je trouve souvent les plus inspirantes. Des femmes “ordinaires”, mères, grand-mères, tantes, soeurs, filles, amies, collègues…. Ces femmes imparfaites parce qu’humaines, ordinaires et extraordinaires car elles marquent des vies. Toutes différentes et en même temps liées par ce pouvoir mais aussi cette responsabilité de montrer que l’on a le droit d’être ce que l’on est et que l’on doit avoir le choix d’être ce que l’on veut.

Ma mère, comme c’est probablement le cas pour beaucoup, est certainement la première femme inspirante de ma vie. Une femme qui m’a appris l’importance d’être indépendante mais qui m’a surtout fait l’immense cadeau de me montrer ce que sont la générosité, la tolérance, le respect et l’ouverture aux autres. Ces choses qui ne s’achètent pas et rendent tellement plus riche. Ces valeurs qui font de nous des humains forts, intelligents, capables de découvrir l’autre et de se comprendre, et que j’espère avoir été capable de transmettre moi aussi à mes enfants. Et puis il y a mes filles, jeunes femmes à la fois sensibles et fortes, adultes en devenir qui m’épatent et m’inspirent tous les jours, parce qu’elles ne se laissent pas étouffer par les préjugés et restent curieuses, ouvertes et libres de leurs choix. Des jeunes femmes qui, comme toutes les autres, on besoin de savoir qu’elles ont le choix et le droit d’accomplir ce qu’elles veulent et qui ne devraient jamais être entravées ou muselées par la peur et les préjugés.

Alors voilà, cette année, j’ai eu envie de rendre un petit hommage à ces femmes inspirantes, celles qui mettent au monde et celles que l’on met au monde, celles qui nous entourent et qui nous aident à grandir.
Ni mieux, ni moins bien, pas parfaites, simplement différentes, uniques, fortes et inspirantes.

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Betterave, orange etc.

Ça a commencé par la recherche d’une petite entrée légère à apporter chez des amis pendant les fêtes de fin d’années, et ça s’est terminé par un coup de foudre pour une recette classique qui se réalise en un clin d’oeil.
Peu d’ingrédients et un résultat aussi jolie que bon, exactement tout ce que j’aime.
Des oranges parce qu’en hiver on a toujours besoin de vitamines et des betteraves, parce que j’adore leur couleur et leur goût un peu terreux et puis quand même, le mariage betterave-orange, c’est un classique. Ce qui était moins classique pour moi, c’est la façon de cuire les betteraves. Parce que même si la cuisson au four en papillote de ces légumes ça ne date pas d’hier, j’en étais toujours à les cuire dans de l’eau ou à les consommer simplement crues. Et oui, j’avoue que je manquais vraiment un truc simple et qui change tout. Donc voilà, petite révélation pour moi, les betteraves cuites en papillotes au four c’est vraiment autre chose. Et oui, je m’extasie encore facilement, devant des petites choses comme ça.

Bon dans cette petite recette, il y a aussi la sauce, douce avec sa petite touche de miel et de vinaigre balsamique et délicatement parfumée aux zestes d’orange. Là aussi, rien de compliquée non plus des ingrédients tout ce qu’il y a de plus classiques mais en proportions parfaites.
Bref je n’a rien changé à cette recette, je me suis juste contentée de la faire et refaire plusieurs fois depuis et toujours avec le même succès.

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Salade betterave orange Feta

• 3 betteraves
• 3 oranges
• Feta au goût

Pour sauce sauce

• 3 c. à soupe de vinaigre balsamique
• 2 c. à café de moutarde Dijon
• 2 c. à café de zestes d’orange
• 1 c. à café de miel
• 80 ml d’huile d’olive
• sel et poivre

Pour servir

• pousses d’épinards
• noisettes concassées (optionnelles)

Enrober les betteraves d’huile d’olive, les mettre en papillotes dans du papier cuisson et faire cuire 1h dans un four préchauffer à 200°C. Vérifier la cuisson en plantant la pointe d’un couteau.
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients et réserver.
Laisser refroidir les betteraves puis les éplucher et les trancher en rondelles.
Peler les oranges à vif et les trancher en rondelles.
Dans un plat, alterner les tranche de betteraves avec les tranches d’orange pour former une rosace.
Émietter la Feta sur la rosace, ajouter quelques noisettes concassées (optionnel) et arroser avec la moitié de la sauce au moment de servir.
Servir accompagné des pousses d’épinards assaisonnées avec le reste de la sauce.

On peut réduire de moitié la quantité d’ingrédients pour la sauce si on n’ajoute pas les épinards,

images : n.v.quelques-choses

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