Le gâteau au yaourt
Il y a des choses comme ça, des certitudes, des trucs qui nous semblent évidents et qui nous accompagnent toute notre vie et qui un jour, au détour d’une conversation, sont complètement remis en question. En trois mots tout change. Le mythe s’effondre. C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques temps quand j’ai découvert que contrairement à ce que je pensais, sans jamais m’être vraiment posé de questions, la recette du gâteau au yaourt* n’était pas connues de tous. Quoi?! Surprise absolue, stupéfaction...
Comment ce gâteau super basique que j’avais appris à faire enfant à l’école pendant un cours d’EMT, n’étaient pas connu de tous mes amis et collègues?
Pour celles/ceux qui n’ont pas connu, les cours d’EMT (éducation manuelle et technique) étaient ces cours durant lesquels on apprenait à "cuisiner" mais aussi à coudre un bouton, utiliser un tourne vis et plein d’autres choses super pratiques dans la vie. Oui, oui, ce genre de cours ont existés, et oui je sais, c’était un autre siècle. Pour en revenir à notre gâteau, comment ce monument de la pâtisserie pour le nuls pouvait ne pas être connu universellement? Autres pays, autres moeurs, vous me direz. C’est sûr. Toujours est-il, que d’un coup, je me trouvais avec l’envie soudaine de partager ce trésors. Moi qui m’étais toujours dit que ce n’était vraiment pas le peine de partager cette recette, que je ne fais d’ailleurs plus aussi souvent que quand j’étais enfant, j’avais une mission.
Mais c’est quoi ce fameux yaourt? Bon, on va tout de suite calmer le attentes de nos papilles, ça n’a rien d’une révolution gustative. La préparartion ce gâteau ne nécessite ni équipements particuliers, ni ingrédients compliqués et peut être faite par des enfants pratiquement sans surveillance. C’est ce qui en a fait un classique, incontournable. Donc pas besoin de balance ni de verre mesureur, on se sert du pot de yaourt comme mesure pour les autres ingrédients (si on n’a pas de petit pot, un verre fait aussi bien l’affaire). Et en plus il est modulable presque à l’infini.
On s’en doute il y a du yaourt dedans, nature, aromatisé, sans lactose… on a le choix mais pas que. On a aussi besoin de farine, mais là aussi, on peut varier. Farine de blé tout simplement ou pour les intolérants au gluten, un mélange farine de riz ou farine d’amande et fécule de maïs (en volume respectifs de 3/4, 3/4, ¼) on a le choix je vous dis. Et puis il faut du sucre, des œufs et de l’huile. Question huile, on parle souvent d’utiliser de l’huile neutre pour cette recette. Personnellement, je préfère utiliser de l’huile d’olive, mais bon j’en mets un peu partout alors à vous de voir si son goût un peu plus prononcé vous fait peur. Et si vous préférez utiliser du beurre, pas de problème, il faudra simplement le faire fondre avant. Quand je vous disais que ce petit gâteau s’adaptait à presque toutes les situations. Il peut même servir de base pour des cupcakes.
Question parfum, on peut y aller simplement avec des zestes de citron ou d’orange, mais on peut aussi y ajouter du chocolat (fondu ou en morceaux), des pommes, un peu de cannelle...
Bref une pépite cette recette je vous dis.
Le gâteau au yaourt
• 1 pot de yaourt/yogourt nature (= 125 g = 1/2 tasse)
Le pot vide sert de mesure pour les autres ingrédients.
• 3 pots de farine
• 2 pots de sucre
• 1/2 pot d’huile d’olive ou d’huile neutre
• 2 c. à café de levure chimique (poudre à pâte)
• 2 oeufs
• zestes de citron ou d’orange pour parfumer
• beurre pour le moule
Préchauffer le four à 180°C.
Dans un grand bol, mélanger dans l’ordre, le yaourt, la levure, l’huile, le sucre, la farine, les œufs et le parfum.
Verser la préparation dans un moule à manqué beurré et fariné.
Cuire environ 40 min. Vérifier la cuisson à l’aide d’un couteau ou d’un cure dents. Le couteau doit ressortir “sec” après avoir piqué le gâteau. Et voilà!
On peut aussi ajouter le jus du citron si on veut un peu plus de saveur.
* yaourt ou yogourt à vous de voir quel mot vous préférez, moi j’aime bien utiliser yaourt, ça me rappelle mon enfance:)
images : n.v. quelques-choses. Merci Emma d’avoir prêté tes mains.