coup d'oeil #142

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Les magnifiques portraits de skateuses au ferrotype (tinntype) par la photographe américaine Jenny Sampson.

L’image délicate de Stavanger Ysteri, la fromagerie norvégienne exclusivement féminine créée par Lise Brunborg.

Together and Apart, un mobilier simple et modulable par Barjke Ballisager, designer Danois basé à New York.

Les délicates installations et les murales inspirées des dentelles anciennes de l’artiste polonaise NeSpoon.

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Gingerbreads et Golden Syrup

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Non non, ce qu’est pas une erreur, et non, je n’ai pas succombé à cette tendance qui veut que l’on utilise systématiquement le nom anglais des choses quand le pendant en français existe. Parce que oui, je suis d’accord, c’est jolie de dire cranberry, ça fait exotique, mais canneberge, c’est pas mal non plus, et ça permet de connaitre un mot de plus. Bref ce n’est pas un effet de style si j’appelle ces petits biscuits des Gingerbreads plutôt que des pains d’épices, c’est simplement que pour moi, le pain d’épices ce n’est pas tout à fait la même chose.

Pendant longtemps, le pain d’épices a été synonyme quelque chose de doux, moelleux et riche en miel. Quelque chose comme ce pain d’épices alsacien rectangulaire, souvent industriel j’avoue, qui hante certains de mes souvenirs de goûtés d’enfant. Les petits bonhommes et les maisons de pain d’épices décorés de sucre ont fait leur apparition dans ma vie assez tard. Ils m’ont longtemps semblé faire parti d’un autre monde, celui des frères Grimm et des contes pour enfants mais aussi des biscuits de Noël plus liés à la culture anglo-saxonne qu’à la mienne française et franchement méditerranéenne.
Voilà pourquoi j’appelle encore, plus facilement ces biscuits plein de saveurs des Gingerbreads.

Pour la petite histoire, l’existence des pains d’épices ou Gingerbreads peu importe finalement comment on les appelle, est bien plus ancienne que les traditions des fêtes de Noël ou les frères Grimm. On retrouve déjà leur trace en Egypte et en Grèce ancienne et c’est autour du 11 ème siècle, avec le retour des croisades, que ces petits biscuits plein de saveurs ont fait leur apparition en Europe. Au fil du temps on passera de l’utilisation de moule en bois aux emportes pièces en métal avec une multitude de variations plus ou moins moelleuses et épicées selon les pays et les région.

Comme chaque année depuis que je suis tombée sur cette recette dans un magazine Donna Hay spécial fêtes, ces petits bonhommes refont surface dans ma cuisine juste avant Noël. Pas d’exception cette année, si ce n’est que l’on a refait cette recette presque toutes les semaines depuis. Faut dire que le mini format et le télétravail y sont pour quelque chose. Ils sont si petits et si facile à attraper et se marient parfaitement bien avec un thé (qui ces derniers temps ce compte en litres plutôt qu’en tasse).

Pour en revenir à cette recette, pas de mélange compliqué d’épices, juste du gingembre, mais un super équilibre entre douceur et piquant et un ingrédient que je n’aurai jamais pensé à utiliser avant, le Golden Syrup. Un sirop tout doux, super parfumé en provenance direct d’Angleterre. Si vous avez 5 minutes, allez si leur site voir la petite histoire de leur icône de lion mort (oui mort), ça vaut la peine.
Donc des petits biscuits croquants, légèrement piquants, juste parfaits. Question piquant, la recette initiale indiquait 2 cuillères à café de gingembre moulu mais personnellement je préfère en mettre 3, vous de voir.
On peut aussi ajouter du cacao pour une version chocolatée, (je n’ai pas pu la prendre en photo, ils avait déjà tous disparus) ou de tous petits morceaux de gingembre confits, fiai testé cette année et j’aime beaucoup.

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Les Gingerbreads au Golden Syrup

• 125 g de beurre doux coupé en morceaux
• 90 g de sucre brun (cassonade)
• 230 g de Golden Syrup
• 375 g de farine
• 1 c. à café de bicarbonate
• 2-3 c. à café de gingembre moulu

• pour une version chocolatée, ajouter 35 g de cacao en poudre à la farine

Mettre le beurre ramolli et le sucre dans le bol d’un robot et battre pendant environ 10 minutes, jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux et pâle.
Racler les bords du bol, ajouter le Golden Syrup, la farine, le bicarbonate et le gingembre (et le cacao pour la version chocolat) puis mélanger le tout.
Former un disque avec la pâte l’envelopper d’un film plastique et mettre au frais pendant 30 minutes.
Préchauffer le four à 140ºC.
Sur un plan fariné, taler la pâte sur un épaisseur d’environ 4 millimètres et découper les biscuits à l’aide d’un emporte pièces. Déposer les biscuits bien espacés sur une plaque recouverte de papier cuisson (ou Silpat) et cuire 18 à 20 min.

Les biscuits vont beaucoup gonfler lors de la cuisson, ils redescendront en refroidissant. Il est donc bien important de les espacer sinon ils se colleront.

Le Golden Syrup pourrait être remplacé par du sirop de maïs, mais je nais jamais essayer. J’imagine que le goût sera légèrement différent.

images : n.v. quelques-choses

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Les délicates oeuvres de Yuwa Kato

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Difficile de quitter des yeux les peintures de l’artiste japonaise Yuwa Kato. Délicats, subtils, étranges et tendres portraits exclusivement féminins qui racontent des gestes simples, des moments du quotidien à la fois ordinaires et magiques. Des portraits de femmes dont on se sent tout de suite complice, tout simplement, comme avec des amies proches. Une certaine intimité sans voyeurisme. Je pourrais passer des heures à scruter ses œuvres.

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À cheval entre tradition et modernité, le travail complet de Yuwa Kato à découvrir de ici.

Images : Yuwa Kato.

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Karigari - 'कारीगरी' / Craftsmanship of Block Printing Artisans

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coup d'oeil #141

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Quand quelques petits bouts de laine et des aiguilles font jaillir tout un monde. Les petits animaux en feutre pleins de poésie créés par l’artiste textile anglaise Lindsey Thomas.

La délicatesse et le raffinement des bijoux The Rayy qui jouent avec le soleil pour révéler des messages.

Regarder les magnifiques paysages islandais à travers l’oeil du photographe norvégien Christian Hoiberg et avoir soudain envie de voyager.

Les sculptures de papiers de l’artiste anglais John Clark aux allures de personnages 3D de jeux video. Mais aussi tout son travail à découvrir ici aussi.